Paris, le 8 juillet 1998. Avertie, par un appel anonyme, qu’une femme se fait frapper, la police intervient rue Boyer Barret, chez Véronique Beauséjour, élève avocate et fille d’un ancien secrétaire d’État auprès des victimes. Elle gît à même le sol, mortellement blessée, une plaie à la tempe.
À ses côtés, affalé sur un canapé, ivre et endormi, se trouve José, son ex-compagnon, musicien en voie de clochardisation.
Incarcéré à la maison d’arrêt de la Santé, il ne se souvient de rien et prétend être victime d’amnésie.
Cette affaire fait la une des journaux. La lumière médiatique attire une star montante du barreau, Pierre Albert Montfleury, qui fait le forcing pour être désigné par José, puis le force à avouer le crime, seule façon selon lui d’éviter une lourde condamnation.
Cependant, Malika Chakraf, jeune avocate commise d’office, s’accroche au dossier et rentre en guerre contre son confrère.
Entre manipulation, incompétence, mœurs du palais de justice, Michel Konitz, avocat pénaliste durant quarante ans, nous fait découvrir les dessous, pas toujours très propres, du monde judiciaire au crépuscule du vingtième siècle.
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« Michel Konitz signe un tour de force littéraire pour une farce judiciaire. »
Dupond Moretti