Plusieurs raisons peuvent engager l’auteur à ne pas se dévoiler et à masquer sa vie privée pour mieux la séparer de sa vie d’écrivain. Ce besoin d’anonymat est souvent la conséquence directe de l’œuvre publiée qui peut mettre son auteur au cœur d’une tempête publique ou même judiciaire qui pourrait lui être néfaste.
Certains genres littéraires se prêtent aussi à l’utilisation d’un nom de plume : la fantasy dont les auteurs préfèrent utiliser des noms en accord avec les civilisations qu’ils décrivent ou la romance souvent écrite par des auteurs dont les noms sont à consonance anglo-saxonne.
Mais comment choisir ce nom de plume ? Il est important de savoir, qu’à l’exception des deux genres littéraires principaux cités plus haut, les lecteurs de romans, de nouvelles ou de poésie attachent une importance grandissante à l’auteur qu’ils lisent. Afin d’étancher cette soif d’informations, il est habituel aujourd’hui de taper sur un moteur de recherche le nom dudit auteur afin d’y découvrir quels autres ouvrages ont été publiés bien sûr, mais aussi d’y retrouver une photo, l’univers de vie et tout ce qui constitue un individu. Autant dire que rien n’échappe à cette recherche que le lecteur entreprend le plus souvent avant même sa lecture.
Ainsi, le nom de plume doit-il répondre à ces critères et ne pas être par trop “exotique” pour ne pas perdre le lecteur. Sa composition entre prénom et nom sera donc de consonance française, pour ce qui nous intéresse et, même si l’imagination de l’auteur est libre, respectera un code classique. Évitez donc les prénoms inconnus de notre calendrier et composez le nom sans doubler de voyelles ni aligner des consonnes concomitantes. Restez le plus classique possible pour laisser au lecteur la possibilité de croire en vous.