Le rapport entre le livre d’aujourd’hui et celui à son origine reste essentiellement l’écriture sur un support. Avant l’invention de l’imprimerie au 15ème siècle, tous les ouvrages étaient écrits à la main sur un support souple. A partir de cette période, le manuscrit s’est détaché pour devenir un élément à la base de la réalisation de tout livre.
Le manuscrit dans son sens strict désigne tout texte écrit à la main sur du papier. Dans le domaine du livre, il révèle un texte original produit par un auteur en vue de sa transformation en livre. Vu sous cet angle, cet instrument essentiel à la fabrication de tout ouvrage s’est adapté au fil du temps. Les principaux changements observés correspondent au développement des sciences et de la technologie. Ils concernent à la fois le support sur lequel le texte est écrit et l’outil d’écriture.
En ce qui concerne la rédaction, nous avons quitté progressivement la plume pour glisser vers le clavier d’ordinateur en passant par le crayon à bille et la machine à écrire.
L’avènement et la vulgarisation de l’ordinateur depuis la fin du 20ème siècle ont quasiment effacé complètement la machine à écrire. Pourtant, l’usage du stylo est maintenu dans la pratique même si ce n’est pas dans le but de rédiger uniquement un manuscrit. Le clavier dédié à l’écriture représente seulement une partie infime de l’utilité de l’ordinateur. Cette machine permet également d’avoir un espace virtuel sur lequel le texte est rédigé et mis en forme. Cette interface qui représente un format A4 remplace le papier. Son usage sous la forme physique intervient uniquement en dernier ressort pour l’impression du texte final.
Une fois le manuscrit finalisé, il est envoyé à la maison d’édition sous un format physique ou virtuel. Cette initiative marque le début des démarches pour son édition. Cette phase est décisive pour l’auteur, car elle traduit la mise à disposition de sa création à une entité extérieure pour appréciation et publication éventuelle. Cette période se caractérise très souvent par une certaine appréhension chez les auteurs débutants notamment. Pour les éditeurs qui refusent ces manuscrits, une simple correspondance suffit pour signifier leur manque d’intérêt.
A contrario, si le manuscrit suscite une quelconque attention chez l’éditeur, l’auteur recevra une proposition de contrat et marquera le début d’une collaboration en vue de la production du livre. Cet accord inclut la correction, la conception de la couverture, la mise en page, le tirage, la diffusion et la distribution, la promotion et la vente de l’œuvre.
Dans le processus de fabrication du livre, le manuscrit demeure un élément essentiel. Il représente le premier réceptacle des idées et des mots qui deviendront plus tard peut-être un chef-d’œuvre ou un best-seller. Préalable incontournable à l’existence de tout ouvrage, cet élément qu’est le manuscrit a su s’adapter aux évolutions technologiques.
Le rapport entre le livre d’aujourd’hui et celui à son origine reste essentiellement l’écriture sur un support. Avant l’invention de l’imprimerie au 15ème siècle, tous les ouvrages étaient écrits à la main sur un support souple. A partir de cette période, le manuscrit s’est détaché pour devenir un élément à la base de la réalisation de tout livre.
Le manuscrit dans son sens strict désigne tout texte écrit à la main sur du papier. Dans le domaine du livre, il révèle un texte original produit par un auteur en vue de sa transformation en livre. Vu sous cet angle, cet instrument essentiel à la fabrication de tout ouvrage s’est adapté au fil du temps. Les principaux changements observés correspondent au développement des sciences et de la technologie. Ils concernent à la fois le support sur lequel le texte est écrit et l’outil d’écriture.
En ce qui concerne la rédaction, nous avons quitté progressivement la plume pour glisser vers le clavier d’ordinateur en passant par le crayon à bille et la machine à écrire.
L’avènement et la vulgarisation de l’ordinateur depuis la fin du 20ème siècle ont quasiment effacé complètement la machine à écrire. Pourtant, l’usage du stylo est maintenu dans la pratique même si ce n’est pas dans le but de rédiger uniquement un manuscrit. Le clavier dédié à l’écriture représente seulement une partie infime de l’utilité de l’ordinateur. Cette machine permet également d’avoir un espace virtuel sur lequel le texte est rédigé et mis en forme. Cette interface qui représente un format A4 remplace le papier. Son usage sous la forme physique intervient uniquement en dernier ressort pour l’impression du texte final.
Une fois le manuscrit finalisé, il est envoyé à la maison d’édition sous un format physique ou virtuel. Cette initiative marque le début des démarches pour son édition. Cette phase est décisive pour l’auteur, car elle traduit la mise à disposition de sa création à une entité extérieure pour appréciation et publication éventuelle. Cette période se caractérise très souvent par une certaine appréhension chez les auteurs débutants notamment. Pour les éditeurs qui refusent ces manuscrits, une simple correspondance suffit pour signifier leur manque d’intérêt.
A contrario, si le manuscrit suscite une quelconque attention chez l’éditeur, l’auteur recevra une proposition de contrat et marquera le début d’une collaboration en vue de la production du livre. Cet accord inclut la correction, la conception de la couverture, la mise en page, le tirage, la diffusion et la distribution, la promotion et la vente de l’œuvre.
Dans le processus de fabrication du livre, le manuscrit demeure un élément essentiel. Il représente le premier réceptacle des idées et des mots qui deviendront plus tard peut-être un chef-d’œuvre ou un best-seller. Préalable incontournable à l’existence de tout ouvrage, cet élément qu’est le manuscrit a su s’adapter aux évolutions technologiques.