La poésie est parfois mielleuse, douce, elle peut attendrir ou soigner. Ici, elle est vitale, décisive, parce qu’elle vient vous montrer ce qu’il vaudrait mieux ne pas voir, mais que vous savez tous, intuitivement. Ce recueil a l’intention de viser en pleine tête, mais son auteur connaît déjà la fin de l’histoire et il sait qu’il n’y aura que des dégâts collatéraux et des blessés que la vie s’acharnera à préserver. Il serait préférable de lire cet ouvrage en étant équipé de protections : vous allez traverser les torrents du quotidien et la banalité du désespoir. Il n’y aura pas d’arrêt ni de pause pipi. Prenez vos précautions.
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Stéphane Gebler aurait embrassé la voie du poète, du peintre ou du sculpteur si les temps avaient été différents. Mais la réalité l’a confronté à la nécessité de survivre et de naviguer dans une ère de paix apparente. À travers ses mots, il donne forme à la banalité quotidienne, capturant les répétitions de nos indignités et de nos tourments intimes, tout en célébrant la persistance de la beauté dans ce contexte résilient.