Nous nous arrêtâmes. Je soulevai les branches et retirai la terre à nos pieds. Là, au beau milieu de la forêt, était dissimulée une sorte de plaque de ciment rongée par la nature, laissant imaginer derrière comme un passage vers les profondeurs.
— Je te l’accorde, Icare. Ça, c’est carrément bizarre !
Je soulevai la plaque en ciment recouverte de terre. C’était l’ouverture d’une trappe, un véritable passage secret. Elle donnait sur un grand escalier plongeant vers un noir absolu. Je sortis les lampes de poche de mon sac.
— C’est là que continue notre voyage ! m’exclamai-je.
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Né à Saint-Malo en 1989, Sébastien Hertel puise son inspiration de ses lectures légendaires, des films de son époque et des lieux de son enfance. Il publie la première partie de La dernière volonté d’Icare en avril 2014, ayant constaté l’intérêt du public pour ce premier jet, il décide d’y ajouter une partie afin d’en faire un véritable roman.
