La France est à genoux, mais pas les Français qui sont toujours pleins de ressources. Cet essai apparaît résolument optimiste, même si la situation économique et sociale de la France n’a jamais été aussi délétère. Après la gestion calamiteuse de la pandémie de covid, le nombre de défaillances d’entreprises et de licenciements abusifs s’est accentué. Durant la période d’indemnisation prise en charge par l’État, donc par les impôts avec le « quoi qu’il en coûte », certaines entreprises ont continué à faire travailler des salariés. Autant de pratiques pernicieuses que Tova Erava dénonce, associées à la très grande précarité et détresse vécue par les employés congédiés sans indemnités, pour des fautes totalement imaginaires. Cet ouvrage se veut incisif, factuel et objectif.
Sans complaisance pour les salariés, les syndicats, la justice prud’homale ou encore les politiques, ce récit se réclame instructif et fait prendre conscience de l’importance de valoriser le travail ainsi que les salariés, l’outil de travail et les employeurs qui prennent des risques, les élus qui ont le courage de se présenter aux suffrages des électeurs, s’appuyant sur ce dont cette société manque le plus : l’intelligence, la bienveillance, la dignité et l’exemplarité.
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Tova Erava
Tova Erava est de tous les combats. Juriste de métier, défenseur syndical, dirigeant associatif, heureuse mère de famille, femme investie en politique, elle a été conseillère municipale, « gilet jaune de cœur ». À la façon du colibri qui concourt à éteindre l’incendie avec un peu d’eau dans son bec minuscule, elle soutient ceux qui sollicitent son assistance. Parfois, sa rudesse et sa franchise surprennent, mais la bienveillance, les valeurs fortes et l’efficacité constituent son crédo. L’objectif de cet ouvrage est encore d’aider à comprendre, à se relever, et à se battre.