Si le siècle des lumières éclaire les grandes villes, qu’en est-il de la face obscure des campagnes ?
De profonds changements se dessinent en France dans un contexte délétère qui remet en question la souveraineté, les valeurs chrétiennes, l’omnipotence de Louis XV, le bien-aimé roi. C’est alors que surgit en 1764, au beau milieu d’une province éloignée, une bête mangeuse d’hommes, principalement des femmes et des enfants. La présence de cet animal fabuleux doté du don d’ubiquité, ses descriptions contradictoires, les chasseurs mandatés desquels elle déjoue les pièges n’échappent pas à la presse nationale et internationale. Qu’en est-il vraiment de ce « fléau de dieu » apparu ici comme pour punir une miséreuse société rurale de ses désordres sexuels et prétendues agitations ?
Deux cent cinquante ans plus tard, la bête se remet à table pour livrer le secret de celle qui fut en son temps l’ennemi public n° 1.
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Dominique Farigoux
Dominique Farigoux se laisse parfois guider de l’image vers le texte en qualité d’illustrateur. Pour lui, la Bête du Gévaudan demeure la quête d’une clef chimérique dont le dessein d’un animal, probablement perdu dans son innocence, l’a persuadé de lui donner la parole.