Dans une autre critique, celle de la créolité, l’auteur a rappelé l’arrivée sur la scène culturelle et politique des personnages dont l’écrivain Édouard Glissant répond aux critères, annonce faite par Frantz Fanon, grand écrivain révolutionnaire martiniquais.
En effet, Fanon, combattant pour la libération de l’Algérie, a fait remarquer que là où se trouve une nation, il doit y avoir une revendication nationale ; quand celle-ci ne se manifeste pas, nous tombons dans un état de confusion néo-libérale universaliste. Ainsi, l’auteur pense que Glissant, dont l’œuvre traite exclusivement de la colonisation, se sert de la créolisation qui conduira au Tout-monde comme artifice pour cacher la décolonisation indispensable des Antilles. Il commet donc cet ouvrage qui porte sur la comparaison grammaticale entre le créole des Antilles, celui de la Guyane et une langue de la côte ouest-africaine qui a fourni beaucoup d’esclaves.
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Max-Auguste Dufrénot
D’origine martiniquaise, Max-Auguste Dufrénot pense qu’il est grand temps de refuser le qualificatif de créole pour désigner la langue des Haïents, des Martiniquais, des Guadeloupéens, des Guyanais et habitants des Mascareignes ainsi que celle des Réunionnais. Pour cela, il a mené une étude profonde qu’il livre aux lecteurs dans cet ouvrage.